Dimanche matin 6h. Réveil en fanfare.
Petit déjeuner de Gatosport (y a rien à faire c’est toujours aussi infect ce truc là), préparation minutieuse à base de Nok et d’huile Welleda après la douche, brief à la babysitter (je l’avais prévenue qu’on risquait d’être un brin stressés, la pauvre) et zou, dans le métro direction les Champs.
Mon homme d’habitude très très calme, évacue son stress en parlant et en faisant des blagues, moi je rentre dans ma bulle et deviens mutique. Y a comme une incompatibilité.
On arrive jusqu’à nos sas respectifs sans se taper dessus néanmoins et là, les choses sérieuses commencent.
Km 1à 5, je me concentre sans musique, pour avoir la foulée la plus économique possible. Pas de geste parasite, pas de regards sur la foule. Je suis scrupuleusement la ligne bleue.
Je connais bien le trajet que j’ai fait maintes fois en courant des Champs à la Bastille.
Mon amie Emilie m’attend au km 6,5, je ne me concentre plus que sur cette idée.
Je la vois avec son petit bout, ça me met du baume au coeur pour quelques kilomètres.
Je sais maintenant que Karine m’attend au km 12.
Rebelote.
Se concentrer sur son allure. 5.40 mn/km.
C’est plus rapide que je ne l’avais imaginé au départ, mais instinctivement, je sais que c’est “mon allure”. Je la tiendrai au minimum 20 km et après, inch’ allah comme on dit.
Un salut à Karine et ses loulous plus tard et je file vers le km 21 où me ré-attend Emilie.
Je sais bien que j’ai donné à mes amis des temps de passage basés sur 6mn/km.
Arrivés à 21 km, ça veut dire que je vais passer 6mn plus tôt que prévu. Mais que faire ? Je ne vais pas ralentir maintenant que j’ai trouvé mon rythme.
Je ne retrouverai pas Emilie, la pauvre m’a attendue pour rien au km 21.
Mais tout se passe plutôt bien pour moi. Le premier semi se passe, les kilomètres déroulent. La traversée de Vincennes m’a semblé interminable, j’ai maintenant les écouteurs en place avec ma musique.
Il fait chaud, super chaud en fait, je bois une gorgée tous les 500m.
Comment font ceux qui ne prennent que les ravitos ? Grand respect.
Je continue sur ma lancée, à ce même rythme. Le PUC m’attend au km 30 et dans ma tête, je sais qu’à partir de là j’aurais plus de soutien avec “l’autre Karine”, ma famille et le club.
Au km 28, je dépasse une connaissance et la gratifie d’un sourire. Je checke: suis-je en train de m’amuser ? Oui, encore, même si mes cuisses et mes fessiers me font quand même mal maintenant. Le km 28 est d’ailleurs le dernier que je ferai à 5.49mn/km mais à ce moment là je ne le sais pas encore. Tout tient en place.
Début de la course, tout va -encore- bien malgré la chaleur.
Tout le monde parle du mur comme un moment de grande solitude mentale, où toute votre énergie soudainement s’écroule. Où vous ne pouvez plus avancer. Je crois que je m’étais fait une image mentale de ça comme d’une épreuve essentiellement énergétique et psychologique.
Alors que pour moi, le Mur a pris un autre aspect.
Tout à coup, au km 29, mes cuisses et mon bassin se sont tétanisés, ma tendinite du genou s’est réveillée, réveil également de ma fracture de fatigue de la cheville droite.
Sans compter un mal de bide et un début de crampe sévère au mollet. Le tout au même moment.
Bref, la débandade totale. Tout ton corps qui te lâche d’un coup, comme si, tout ce que tu lui avais fait subir depuis des mois ressortait à un seul et même moment.
La vengeance du corps sur l’esprit en somme.
Mais l’esprit allait (relativement) bien. Je savais que j’allais retrouver mes amis un km plus loin et m’accrochais à cette idée pour continuer à avancer malgré la douleur, de plus en plus présente.
Mais je ne les ai jamais vus, trop de monde sans doute…. une Sporténine (truc miraculeux pour endiguer les crampes) et une baisse de moral plus tard, je m’étais résolue à prendre mon mal en patience en attendant de retrouver Karine et ma famille au km 36.
A ce moment de la course, je pensais que 32+3=36, je pense que le corps demande tant d’énergie que le cerveau est incapable de faire des calculs mentaux simples.
Arrivée au fameux 36ème km, mon petit neveu de 14 ans s’est glissé avec moi en jean-baskets dans le flot des coureurs. Je lui ai dit “C’est dur tu sais, je sais pas si je vais le finir” et il m’a accompagnée quelques centaines de mètres pour me remettre à flot.
Je n’ai jamais trouvé Karine qui avait pourtant tout prévu pour venir courir avec moi. Je suis sans doute passée trop tôt par rapport à mes prévisions et apparemment, l’appli du marathon ne marchait pas bien.
Entre le 37ème et le 40ème, du coup, j’ai vraiment compris ce que souffrir veut dire. Mon rythme est passé à 6.30mn/km et encore, en déployant une énergie de dingue. Je fantasmais en voyant ceux qui marchaient sur le côté mais je m’étais promis de ne pas le faire. Dans ma tête, si je marchais, je trichais et je ne mériterais pas le titre de marathonienne (c’est faux je sais bien).
J’avais mal de partout, je me faisais dépasser de toutes parts, et honnêtement, je ne savais plus où j’habitais.
Quand tout à coup, a débarqué une espèce de fée blonde venue de nulle part, grand sourire aux lèvres.
Laura.
Elle avait dit qu’elle viendrait me chercher et je l’avais oubliée tellement j’étais au bout du scotch.
Je l’accueille en larmes, comme une petite fille de 3 ans, je geins et elle me pousse à me dépasser. Pendant 2 km elle me coache, va me chercher de l’eau fraiche, me fait penser à utiliser mes bras, à me relâcher, ne pas abandonner la partie et marcher.
J’arrive péniblement à marmonner des “merci Laura”, incapable d’exprimer ma profonde reconnaissance à ce moment là.
Au km 41, c’est mon mari qui vient me chercher avant de se faire virer rapidement parce qu’il a enlevé son dossard. Je ne réalise pas tout de suite qu’il est en train de courir avec moi (certes, très lentement) alors que lui a déjà fini sa course.
Je ferai les derniers mètres avec un inconnu, qui a choisi de m’attendre et de m’encourager. C’est la deuxième fois cette année, décidément, je dois vraiment avoir l’air au bout du bout à la fin des courses.
4h12 et 32 secondes, c’est mon temps officiel pour mon premier marathon.
Soit 3mn de mieux que ce que je m’étais fixé.
Mais bizarrement, pas d’émotion sur la ligne d’arrivée, la douleur physique était si grande que je pleurais surtout parce que j’avais très mal partout.
En tous cas, quel soutien. Je ne sais pas si j’aurais fait aussi bien sans mes proches qui se sont donnés autant que moi. Je leur en suis infiniment reconnaissante parce que cette épreuve comptait beaucoup pour moi (nan, ça vous avait échappé ?) et je peux dire aujourd’hui que grâce à eux, je suis marathonienne.
Je suis donc ravie de l’aventure, incapable de me lever ou de monter une marche aujourd’hui et pas sûre de recommencer de si tôt. Ou alors, avec un truc pour mieux gérer les 10 dernières bornes.
Pourtant, les conditions étaient idéales et l’organisation au top et je pense sincèrement que j’étais aussi bien préparée que possible grâce à mon club et à mon entourage qui a subi cette période pas drôle (n’est-ce pas Anne-Charlotte ?) .
Et vous, comment avez-vous vécu ce marathon ?
Delphine
13 avril 2015 at 18 h 55 minTout d’abord BRAVO pour ton marathon! Et merci pour ce compte-rendu! Je trouve ça super intéressant de lire les impressions presque kilomètre par kilomètre. Je cours le marathon de Londres dans 2 semaines et j’espère finir à peu près dans les mêmes temps que toi. En espérant qu’il fera un peu moins chaud que dimanche passé…
elise
15 avril 2015 at 22 h 00 minBon courage Delphine pour ton marathon londonien, c’est ton premier ?
Del
13 avril 2015 at 18 h 58 minBravo pour le temps, et tout le reste. Pour moi le lumbago que j’avais trainé toute la semaine s’est réveillé peu après le semi, en même temps que le bide, et le souffle coupé au tunnel des tuileries. Autant dire que j’ai pas mal marché, et que c’est encore plus long en marchant… Mais j’ai fini, et finalement je ne pense déjà qu’au prochain, probablement la Rochelle.
elise
15 avril 2015 at 22 h 01 minla Rochelle ça doit être autre chose… je pense aussi à en refaire un peut être un jour mais ailleurs qu’à Paris
sabine
13 avril 2015 at 19 h 17 minBonjour Marathonienne !
(je le préfère avec un M majuscule tellement je trouve que c’est beau comme titre)
D’abord toutes mes félicitations ! On y est ! Et nous pouvons en être hyper super méga fières car c’était pas facile !
Moi aussi, je suis Marathonienne depuis hier. C’était également mon premier.
Et je me suis retrouvée dans certaines de tes récits : la bulle, les amis qui avaient du mal à suivre, d’autres amis qui y arrivaient et la famille qui te boostent à vouloir en pleurer, le mur, les douleurs, les émotions etc…
Perso, je n’avais pas d’objectif chrono, sauf arriver en dessous des 5 heures (histoire de fierté) (et sauf peut-être battre le chrono de mon frère à Berlin d’il y a 15 ans quand il était jeune (28)(j’en ai 41) – mais ça, j’ai laissé tomber à partir de km 30 pour basculer immédiatement en mode “survie”…).
En tout cas, c’était très dure, pour moi à partir de 35km.
Et le dialogue dans ma tête n’était pas “abandonner” vs. “continuer”, mais plutôt comme toi : “courir” vs. “marcher”.
Je n’ai pas marché – sauf aux ravitos et quand je buvais, pour repartir en courant – si on peut appeler ce type de mouvement “courir” (en tout cas, ce n’était pas marcher).
Pareil, l’embrouillage avec les km… J’avais perdu le fil rouge au 26ème et j’ai vu 30 où était écrit 28… Me disait que c’était bizarre que la Maison Radio France a changé l’emplacement et était encore si loin… (j’irai voir un ophtalmo prochainement…)(mais ça m’est également arrivé lors des 2 semis : 17 = 18 et puis non… c’est comme des hallucinations…)
Moment de solitude (d’hallucination) au consignes : j’arrive fièrement à mon “sas consigne” (en tout cas, je le pensais), j’attends, les bénévoles galèrent pour trouver le sac du mec devant moi, je regarde le numéro pour vérifier si je suis au bon endroit, oui oui, tout va bien, pendant 5 à 7 minutes, puis je regarde à nouveau parce que les sacs avaient tous des numéros qui n’avaient rien à avoir avec le mien et là, grande illumination de mon esprit surement grave atteint : c’est vrai qu’un numéro < 59 000 ne se trouve pas avec les sacs aux numéros entre 61 000 et 62 000. Mais j'étais archi-sûre d'avoir vu le bon sas ; ils font ça exprès pour nous rendre dingue : ils échangent les panneaux ! Suis sûre ! 😉
Voilà les highlights de mon premier marathon.
Aujourd'hui, j'ai mal, je marche comme ma grande-mère avec ses deux hanches artificielles, et je suis crevée.
Et je suis très fière d'être Marathonienne.
elise
15 avril 2015 at 22 h 03 minBravo à toi Sabine et tu m’as bien fait rire avec radio France qui change d’emplacement.
Marie
13 avril 2015 at 20 h 53 minBravo !!! ça me rappelle des souvenirs !! (je n’ai pas du tout oublié ces interminables km 35 et plus). Mais ton blog m’a donné envie de rempiler : reprise de la course en janvier, je me suis inscrite à un 20km pour mai et je cherche un marathon à faire pour octobre !
Florence
14 avril 2015 at 11 h 42 minMarie, en octobre, le25, il y a le marathon de Lausanne. Il parait qu’il est magnifique. Ce sera mon premier aussi… bien que… en lisant ce récit, je me demande si je vais m’inscrire
Marie
14 avril 2015 at 13 h 29 minFlorence, merci du tuyau ! J’étais partie sur celui d’Amiens (+ près de chez moi) mais bon c’est une double boucle…pas top. Lausanne ça a l’air magnifique, je crois que je vais m’inscrire 😉
pertis
15 avril 2015 at 10 h 55 minEt le marathon d’Amsterdam le 18 octobre, qui a la réputation d’être roulant. C’est celui sur lequel je me lance!
elise
15 avril 2015 at 22 h 04 minMarie, en octobre y a le Run in Lyon à deux heures de TGV qui peut être sympa.
lilou75
13 avril 2015 at 22 h 45 minUn grand bravo à toi! You did it! C’est super chouette et tu dois etre super heureuse d’avoir atteint ton but (et même dépassé ). De mon côté j’ai fait 12 km sur le marathon à partir du 30eme pour soutenir une copine. L’ambiance était top (j’avais l’impression d’usurper les encouragements ). Et même si lors de mon premier marathon j’avais dit comme toi plus jamais, là je me relaisse tenter par l’aventure. Ma pote m’a mis une grosse pression car elle a fini en 3h34. Ce qui me semble totalement inatteignable…
elise
15 avril 2015 at 22 h 05 minWow, 3h34 en effet c’est ENORME pour une nana. Félicitations à ta copine…. tu peux le faire sans forcément atteindre cette prouesse, c’est déjà cool de faire un marathon en entier.
anne
14 avril 2015 at 5 h 20 minBravo élise ! j’ai pensé à toi dimanche alors que je faisais juste un petit dix km, a peine 800 personnes a la course… Ton parcours d’entraînement a été exemplaire et tu auras un certain bagage pour les prochains marathons si ton corps et ton coeur en veulent encore! Respect et bonne récupération, prends soin de toi
elise
15 avril 2015 at 22 h 06 minMerci Anne, je pensais justement à ça et en effet, apparemment le corps se souvient et devient plus résistant au fur et à mesure…
Sophie
14 avril 2015 at 8 h 05 minBravo bravo, you dit it !
Je n’ai pas fait le marathon cette année, par contre j’ai fait celui de l’année dernière.
Et je m’étais donné comme objectif juste de le finir, si possible en moins de 5h.
J’ai suivi ton blog fidèlement et je me rends compte que ma préparation était soft comparée à toi (j’ai quelques kilos en trop et j’ai arrêté l’alcool et les fritures une semaine avant le marathon :-D). J’ai fait la préparation seule , je n’en ai parlé à personne autour de moi à part mon copain et deux collègues qui le faisaient aussi, tellement j’étais persuadée que je n’allais pas aller jusqu’au bout
Comme toi mon corps s’est rebellé, ma TFL a eu la bonne idée de se réveiller au 10ème km (gros moment de solitude), et m’a franchement fait souffrir du 20ème au 40ème, m’obligeant à ralentir alors que je me sentais super bien. Je bénissais les côtes, c’est dire ! J’ai eu la mauvaise idée de m’arrêter au 30ème pour prendre un Advil et mon genou s’est subitement bloqué. Impossible de repartir. Je me suis mise à pester, à pleurer de rage, j’ai clopiné pendant 500 mètres puis d’un coup, il s’est débloqué et je ne me suis plus jamais arrêtée. J’ai fait les deux derniers kilomètres à 5mn/km, l’adrénaline aidant.
J’ai toujours été lucide, pas d’émotions particulières à l’arrivée, si ce n’est l’étonnement d’avoir fini 4h15. Du coup, je me dis que les 4h sont à ma portée et je retenterais bien l’année prochaine !
elise
15 avril 2015 at 22 h 07 minSophie je n’arrive même pas à concevoir les derniers km à 5mn/km !! C’est ma vitesse idéale au 10K. Donc bravo et en effet, ça vaut le coup de te retester sur la distance.
Ma fine bouche
14 avril 2015 at 8 h 46 minFélicitations, c’est largement mérité et tu as travaillé dur pour cela. Pour la première fois j’étais supportrice sur une course plutôt que coureuse et bizarrement j’ai envié les coureurs. Je sais c’est étrange quand on pense à tous les sacrifices que cela engendre. Vous étiez géniaux et bravo également à ta famille et tes amis pour t’avoir soutenu jusqu’au bout ! Il font aussi partis de ton histoire.
elise
15 avril 2015 at 22 h 08 minAh mais Ma fine bouche, je te comprends parfaitement. Quand j’encourage mon homme je regrette toujours de ne pas être à la place des coureurs…une prochaine fois peut être ?
Florence
14 avril 2015 at 11 h 51 minUn grand bravo ! Quelle volonté ! Je lis ton blog régulièrement. C’est drôle, pertinent et tu ne te prends pas la tête. Et puis, aussi, même si ce n’est pas primordial, quel super look tu avais ! J’ai acheté le même camelback Salomon (suite à ton billet) et je l’ai porté pour la première fois de we pour un trail à Jouy en Josas. Je me suis fait brancher. Ha ha ! On m’a dit que je ressemblais à Lollobridgida (au départ bien sûr, pas à l’arrivée). N’empêche, il est super ce gilet.
Merci pour ton blog et bonne récupération
elise
15 avril 2015 at 22 h 09 minHaha, déjà qu’au départ j’ai énormément de seins, alors tu imagines avec le gilet ? J’avais pas vraiment anticipé ça à vrai dire mais bon, je l’ai trouvé hyper pratique sur le marathon en tous cas: aucun frottement, une super contenance…. vraiment j’en suis ravie.
Audrey
14 avril 2015 at 12 h 49 minBravo!! Tu es marathonienne!
Ton CR m’a fait monter les larmes, j’ai vécu ce marathon du côté des supporters puisque c’était le premier de mon petit frère et j’ai passé ma matinée a faire des sauts de puce en métro pour le voir régulièrement et il m’a dit que ça l’avait énormément aidé, surtout après le 30e.
Je suis très fière de lui et je suis très fière de toi et de vous tous!!
elise
15 avril 2015 at 22 h 10 minBravo à toi Audrey, il a de la chance de t’avoir ton frangin. C’est top en plus si tu as pu le voir à chaque fois.
Sab69
14 avril 2015 at 14 h 19 minJe n’aurai qu’un seul mot : Respect !
Pour ma part, je pense que je ne tenterai jamais l’expérience… Mes 10 km sont déjà pour moi une performance. Je reste très admirative de ta capacité à repousser les limites.
Félicitations !
elise
15 avril 2015 at 22 h 11 minTous les marathoniens ont commencé par 10km et même moins. Du coup Sab, un jour peut-être tu viendras le faire avec nous?
pertis
14 avril 2015 at 18 h 23 minUn grand bravo ! Je suis si admirative de la force mentale qui se dégage de toi et transparaît à travers ce CR.
CR qui m’a bien ému d’ailleurs.
Hâte d’en découdre avec cette distance (cette automne…) en m’inspirant de ta persévérance dans l’entrainement et la course.
elise
15 avril 2015 at 22 h 12 minBonne prépa alors pertis, si tu t’entraines bien, pas de raison que tu n’y arrives pas, mais c’est vrai que ça demande de l’implication.
Mathie
14 avril 2015 at 22 h 43 minBravo pour ton marathon Elise! Et quel courage pour les 10 derniers km, respect! J’ai pu t’apercevoir au 30e, je t’ai encouragé d’un “Allez Elise!”, mais tu étais certainement dans un autre monde à ce moment là! ^^ encore bravo en tout cas! (C’est quoi la prochaine étape maintenant?
)
elise
15 avril 2015 at 22 h 13 minWow je suis bluffée Mathie. J’ai bien entendu des encouragements avec mon prénom, mais difficile à dire si c’était précisément au km 30. En tous cas, un grand merci.
Marguerite
15 avril 2015 at 9 h 55 minBravo Elise ! Je suis épaté par ce mental d’acier
alice
15 avril 2015 at 11 h 14 minTout d’abord BRAVO! Rien que la lecture de ton compte-rendu donne une idée de l’effort et ceux qui clament que le marathon “ben pourquoi ils en font tout un plat? Tout le monde peut le faire” sont des rigolos.
Moi qui suis clouée au sol par un talon tout pourri (première blessure après 30 ans de running), je te dis toute mon admiration! Je ne fais pas de courses pour ne pas courir sur le dur, ce qui n’empêche pas les blessures apparemment… mais je mesure tout ce qu’il faut mettre en oeuvre!
J’ai découvert ton blog tout récemment et je crois que j’ai tout lu! Bon, j’ai un peu trop de temps pour lire en ce moment…
Bonne récup et chapeau bas!
elise
15 avril 2015 at 22 h 14 minAlice, pas drôle de ne pas pouvoir faire ce que l’on souhaite, j’ai été blessée l’an dernier et je vois bien ce que c’est. J’espère que tu pourras reprendre bientôt.
Isa
16 avril 2015 at 9 h 19 minUn énorme BRAVO Elise pour ta course ! Ta force morale pendant toute ta préparation, y compris pour concilier ce challenge perso avec ton organisation de maman de jeunes enfants, a certainement dû t’aider à tenir bon jusqu’à la ligne d’arrivée.
Ton blog est très inspirant pour la néo-running mum que je suis. Tu nous prouves qu’avec la volonté on peut y arriver. Alors cela m’a aidé à franchir le pas et me fixer un objectif course un peu plus ambitieux que les 10km Odyssea que j’ai déjà fait: début juin mon premier 15km… pour qui sait viser un semi cet automne.
Bonne récupération…et bonne reprise !
Charlotte
16 avril 2015 at 13 h 13 minUne seule chose à dire : bravo! Bravo pour avoir tenu une préparation aussi intensive tout l’hiver, bravo pour avoir tenu malgré la douleur (parce qu’il s’agit bien de ça au final!).
C’est malin maintenant à cause de toi je suis en train de regarder les inscriptions pour le marathon l’année prochaine…
Question bête mais la sporténine ça sert à quoi? ça se prend que pendant la course?
elise
16 avril 2015 at 14 h 24 minLa sporténine se prend avant et pendant la course (et après aussi en fait). C’est de l’homéopathie à base d’arnica censé empêcher les crampes, courbatures and co.
Je ne sais pas si c’est l’effet placebo ou quoi mais quand ma crampe a commencé, j’en ai pris une et elle s’est calmée en tous cas.
Ca fait pas de mal de tester de toutes façons…bon marathon 2016 Charlotte 😉
Charlotte
17 avril 2015 at 9 h 09 minSuper merci pour ces précisions ! Je suis pas trop branché homéopathie mais ça peut pas faire de mal d’essayer ;).
Charlotte
20 avril 2015 at 11 h 31 minAh oui et je voulais te demander aussi : comment ça s’est passé quand tes amis t’ont rejoint pour courir avec toi à différents stades du parcours? Ils avaient un dossard?
elise
20 avril 2015 at 12 h 45 minen fait, jusqu’à la fin ils peuvent venir sans dossard sur le parcours. C’est assez courant apparemment en tous cas j’ai vu pas mal de copains faire ça, mais je ne sais pas si c’est très “légal”. Après, ils se font virer avant la ligne d’arrivée ce qui est assez normal aussi.
Charlotte
20 avril 2015 at 16 h 09 minOk c’est bon à savoir parce que si je tente l’aventure, je ferais comme toi avec des copines ou des proches qui me “tirent” sur la fin, je trouve que c’est le truc le plus efficace quand t’es au bout du rouleau (je commence à penser aux détails du potentiel futur marathon 2016, c’est pas bon signe ça^^!)
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A quelques jours de mon premier marathon, énorme doute.
Debut de TFL depuis 15 jours, rien d’alarmant d’après mon kiné mais j’ai vraiment peur que cela m’empêche de courir et je serai hyper déçue que tous mes efforts soient gâchés maintenant.
Tu avais une tendinite lorsque tu as couru ton marathon alors ? La douleur a fini par passer pendant la course … ?
Plus qu’à croiser les doigts !
Elise
14 avril 2016 at 20 h 55 minHello Clémence. Déjà, es tu sûre qu’il s’agit d’un TFL ? si oui, je ne peux que te conseiller la super genouillère Zamst. J’ai fais un article dessus. Chère certes, qui ne guérira pas ton problème de TFL (il faut trouver la cause et agir dessus) MAIS qui te permettra de finir ton marathon sans avoir mal. La douleur du TFL ne passe JAMAIS pendant la course sans genouillère et quand tu l’as, c’est vraiment super dur de courir. En attendant, glaçage tous les soirs, étirements du TFL, massages avec ton kiné. Mais je serais toi, je filerais me prendre une Zamst (en plus, ça dure à vie).
Clemence
22 avril 2016 at 11 h 21 minSur tes conseils (et ceux de mon podologue quand même) j’ai acheté une genouillère.
Et j’ai pu faire mon 1er marathon sans trop de douleurs. Très très bon plan !
Merci encore Elise
elise
22 avril 2016 at 22 h 05 minah mais c’est fantastique ça, bravo !
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